vendredi 1 juillet 2011
...mourait Céline...




(J'espère que Céline, là où il est, s'il est quelque part, ne pleure pas de rire  en m'entendant...)


Nous sommes déjà allés sur sa tombe, dans le passé, toujours émus en pensant à Lucette, qui croyait mourir au vingtième siècle et avait fait graver le début de sa date de décès sur la pierre...
Céline, Céline, Céline, Ferdine, Bardamu, Louis-Ferdinand, je l'aime et il n'y a rien d'autre à ajouter. Sinon le fait que je suis certaine que le Docteur Destouches était une belle âme, quoi qu'en pensent et quoi qu'en disent certains. Je ne séparerai jamais l'homme de l'oeuvre, car cette distinction m'a toujours semblé être l'hypocrisie même, quand ce n'était pas le fait d'un aveuglement crétin et pitoyable. Et ce, malgré Proust. Céline était un génie et tous les génies sont monstrueux pour les hommes du commun. Céline est celui qui est sorti de la Caverne et qui n'a jamais voulu ou pu y retourner, contrairement à Platon, qui, lui, jouait sur plusieurs tableaux. Céline était celui qui fend l'ombrelle. Et il l'a payé. Le gros animal, la masse, le peuple tue toujours ses bienfaiteurs. Toujours. Rien d'autre à dire.



Maître Gibault, célinien et ami de Lucette, a fait déposer cette gerbe en sa qualité de président de la Société des Études Céliniennes. Son discours simple, modeste et juste était, me semble-t-il, ce que l'on pouvait attendre de cet homme que je respecte. 


(pardon pour les mouvements incontrôlés de ma caméra, mais j'ai dû me déplacer, notamment parce que des personnes indélicates parlaient pendant le discours de Maître Gibault...)

****

Je vous recommande la lecture par Podalydès de Voyage (j'avais emporté les 16 CD dans ma valise à la maternité, pensant accoucher en me refaisant le Voyage, mais je n'en ai pas eu l'occasion...). Sa lecture, contrairement à d'autres – celles de pathétiques hystériques qui témoignent sur scène d'une incompréhension totale du texte et d'une inculture qui n'épatent que les imbéciles, d'autres que je nommerais donc pas et qui font leur gras sur le dos de Céline depuis des années, tout en lui crachant bien à la gueule, au cas où on les accuserait de trop l'aimer et, partant, d'être suspects des pires crimes... –, elle, n'étouffe pas le texte, mais le sert avec une grande justesse. Ni trop près, ni trop loin de lui. 
et ce livre-ci :


Sélection tout à fait subjective, bien entendu. J'ai mes raisons. 

Et puis, avant tout, il faut LIRE Céline, et pas seulement le Voyage ou Mort à crédit
Lorsque je vais mal, lorsque j'allais mal, je lisais Céline et j'avais l'impression de prendre des amphétamines. Céline est furieusement drôle et lucide. Drôle à en mourir et à en pleurer, aussi.

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