lundi 6 juillet 2009
{extrait de quelque autre chose, parce que cela explique, finalement, ce qui précède} Il faut trouver en nous où est logée la balle en or tiré par le revolver du Temps.
Cet agrégat de métal est le noyau d’enfance, qui a partie liée avec l’inconscient en nous, qui ce qui permet la dualité affirmée chez certains être littéraires, le pivot qui articule le latent au manifeste, le rêve au réel. Enfance n’est pas la compilation des événements que l’on raconte à ses petits-enfants ou à ses enfants. Enfance n’est pas une durée que l’on peut émietter en faits. Enfance est un secret, celui de la conscience qui naît, qui se surprend en train d’être et qui se regarde penser. Acteur et spectateur de l’action. Le rosebud de Welles, dans son Citizen Kane, est le symbole ou la métaphore du noyau d’enfance. Métaphore qui bouge et court prendre place et rôle dans le film de Truffaut, Les quatre cents coups, lorsque l’enfant-héros, avec son ami, vole une affiche du film d’Orson Welles…
Nous brisons très vite les vitres du royaume de l’enfance. Nous caressions le monde, nous jouions avec son idée ; désormais, le corps nous appelle à la maturation et nous maltraitons le petit royaume que nous habitions, qui nous abritait et que nous voulons habiter et posséder, essayant de lui imprimer par la force notre empreinte. La gratuité n’est plus de mise. On fait payer à l’univers sa venue au monde. On veut du sens ! Songeons au poème de Handke qui ouvre Les Ailes du désir, important film de Wim Wenders : Extrait. « Lorsque l'enfant était enfant, il marchait les bras ballants, voulait que le ruisseau soit rivière et la rivière fleuve, que cette flaque soit la mer ... Lorsque l'enfant était enfant, il ne savait pas qu'il était enfant, tout pour lui avait une âme et toutes les âmes étaient une ... Lorsque l'enfant était enfant, il n'avait d'opinion sur rien, il n'avait pas d'habitudes, il s'asseyait en tailleur, démarrait en courant, avait une mèche rebelle et ne faisait pas de mines quand on le photographiait ... Lorsque l'enfant était enfant, ce fut le temps des questions suivantes : pourquoi suis-je moi, et pourquoi pas toi ? Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ? Quand commence le temps et où finit l'espace ? La vie sous le soleil n'est-elle pas un rêve ? Ce que je vois, entends, sens, n'est-ce pas simplement l'apparence d'un monde devant le monde ? Le mal existe-t-il vraiment et des gens qui sont vraiment les mauvais ? Comment se fait-il que moi, qui suis moi, avant de devenir, je n'étais pas, et qu'un jour moi, qui suis moi, je ne serai plus ce moi que je suis ? » (1) Poème que l’on peut mettre en regard de ces lignes : « Je suis sûre que ce n'est pas par avidité de posséder que les enfants ne peuvent pas se séparer des choses, c'est par peur. Ils éprouvent une terreur quasi animale lorsqu'une chose qui faisait encore partie d'eux se trouve tout à coup ailleurs, quand l'endroit où elle se trouvait est, tout à coup, vide. Eux-mêmes ne savent plus où est leur place. » (2) Retrouver, si cela est possible, la pensée de l’enfant, sa pensée de possession et de perte, son questionnement primordial, c’est trouver le germe de toute interrogation véritable. Il faut imaginer l’avant. L’enfant s’investit dans les objets, se projette dans les choses qui l’entourent et qui sont comme une peau. Puis, en grandissant, il intériorisera cette protection, matérialisée non plus par des objets mais par des idées, une vision du monde. Il me semble qu’elle – pensée rationnelle ou plus versée dans la création - s’élabore ainsi, par la naissance d’une conscience de soi, et que la comparaison n’est point farfelue. Mais tout le monde n’est pas capable de se rappeler l’acte de naissance de cette conscience de soi, le moment où s’élabore dans le sujet cette autre naissance, cette fusion de soi avec son autre soi, lorsque le noyau intime est recouvert et enterré en nous, puis scellé par l’amnésie infantile et par l’oubli, plus ou moins volontaire de l’adulte. À jamais. Nous étions deux et nous ne sommes plus qu’un. Nous avions trois yeux et l’un d’entre eux est désormais crevé. Mais sur cette conscience de soi se fonde une vision du monde, une pensée, et nous n’en sommes guère conscients. Que savons-nous de ce que nous devons à notre enfance, aux pensées qui ont germé à cette époque ? Elles n’ont pas disparu tout à fait. On pourrait peut-être retrouver des vestiges de l’enfance de Proust dans le personnage de Marcel, ou bien des ruines enfantines dans la philosophie de Kant. Mais l’idée est inacceptable pour la plupart des philosophes, je crois. Tout simplement parce que la raison est une puissance adulte, qui se sentirait diminuée, perdant de son crédit, si on mettait à jour son acte de naissance, qui n’est pas raison. La raison n’est pas née parfaite et seule. Le non-rationnel la borde de toute part. La sensibilité l’irrigue et l’imagination lui a fait téter son lait. Toute œuvre – d’art ou une construction intellectuelle - est une maison. La pensée est une forme d’œuvre, de fiction, une « otobiographie » également, pour reprendre le mot de Derrida.Une maison de maîtres à étage, avec des dépendances peut-être, pourvue d’une cave et d’un grenier. Une maison avec des pièces secrètes, peut-être, des couloirs, des fissures, des fragilités ici et là, et une charpente plus ou moins solide. Une maison est horizontale et verticale. Elle possède des planchers et des plafonds. Chaque pièce isole, sépare, comme le font les concepts. Notre maison se bâtit dans l’enfance. Tous les enfants ont une maison mi-imaginaire mi-réelle dans leur maison familiale, qui est tout à fait solide et réelle, elle. C’est une petite île, le petit coin provisoire et imaginaire aménagé quelque part dans l’habitat ; il s’agit aussi d’une petite morgue en devenir, lorsque la raison aura raison de ce qui n’est pas raison en eux. L’enfance d’abord. Une des fonctions de la rêverie, dit Bachelard, est de « réimaginer notre passé» et de nous maintenir en cette enfance interdite. À mon sens, cette fonction est aussi celle qui permet d’ouvrir les portes jamais totalement refermées chez certains êtres. « Les mots — je l'imagine souvent — sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de chaussée, toujours prêt au "commerce extérieur", de plain-pied avec autrui, ce passant qui n'est jamais un rêveur. Monter l'escalier dans la maison du mot c'est, de degré en degré, abstraire. Descendre à la cave, c'est rêver, c'est se perdre dans les lointains couloirs d'une étymologie incertaine, c'est chercher dans les mots des trésors introuvables. Monter et descendre, dans les mots mêmes, c'est la vie du poète. Monter trop haut, descendre trop bas est permis au poète qui joint le terrestre à l'aérien. Seul le philosophe sera-t-il condamné par ses pairs à vivre toujours au rez-de-chaussée ? » (3) Le littéraire a accès à toutes les pièces de la maison – ou presque - et aime à la faire visiter sous certaines conditions, avec certaines restrictions. Très peu d’écrivains – philosophes ou littéraires purs - possèdent une cave (ou veulent en être propriétaires, car la cave est sale et dangereuse) quand la plupart consentent à entretenir un grenier. On vit dans une meilleure entente avec les fantômes de l’esprit qu’avec les cadavres du passé. La cave est un cimetière excavé dans la terre gourmande qui demande toujours davantage de choses décédées et le grenier un herbier où les défunts sont en suspens, attendant le baiser du Prince Charmant (la Mémoire) pour revenir à la vie. Les gens normaux vivent dans l’entre-deux du paradis et de l’enfer. Le purgatoire n’existe pas. Ou plus exactement, ce n’est pas un lieu que l’on visite, c’est une tombe que l’on porte en soi dans notre ventre stérile et que l’on creuse peu à peu pour l’autre, pour quelqu’un de notre choix, et que l’on nomme amour. C’est l’autre nom de la peur, de la grande frousse des adultes. L’écriture est un vertige, une pointe éphémère. On n’écrit jamais que pour l’entretenir, presque reconnaissants de zigzaguer et d’avoir impression de vivre quand on ne fait qu’épuiser la lancée, pauvres poids de compétition que nous sommes, jetés dans la mêlée par quelques fous, des gens en mal d’enfants, des parents, des déraisonnables qui jouent aux quilles avec la vie d’autrui. A défaut de pouvoir trouver meilleur équilibre dans la véritable existence, nous nous dandinons entre deux pages que l’on écrit pour rien, pour personne (qui entend ?), nous nous promenons en enfer, comme si nous avions permission de sortie le dimanche après-midi, mais tout ceci n’est que l’antichambre de la mort, de la défaite. Dans l’entre-deux, nous nous illusionnons, nous nous fixons à la patère de l’éternité pour trois lignes mal dégrossies, pour une métaphore gangrénée, pour un petit attentat syntaxique ou bien une griffure sur la triste réalité de notre combat raté. Il faudrait ne pas naître ou bien ne plus parler pour comprendre les vertus de l’imminence et recaler toute velléité d’enfantement, réel ou symbolique. Écrire sa pensée, c’est écrire la tête coincée entre les quatre planches du concept. Ces planches qui craquent sous la poussée des images sauvages. *** (1) Lied Vom Kindsein de Peter Handke

Als das Kind Kind war,

ging es mit hängenden Armen,

wollte der Bach sei ein Fluß,

der Fluß sei ein Strom,

und diese Pfütze das Meer.

Als das Kind Kind war,

wußte es nicht, daß es Kind war,

alles war ihm beseelt,

und alle Seelen waren eins.

Als das Kind Kind war,

hatte es von nichts eine Meinung,

hatte keine Gewohnheit,

saß oft im Schneidersitz,

lief aus dem Stand,

hatte einen Wirbel im Haar

und machte kein Gesicht beim fotografieren.

Als das Kind Kind war,

war es die Zeit der folgenden Fragen:

Warum bin ich ich und warum nicht du?

Warum bin ich hier und warum nicht dort?

Wann begann die Zeit und wo endet der Raum?

Ist das Leben unter der Sonne nicht bloß ein Traum?

Ist was ich sehe und höre und rieche

nicht bloß der Schein einer Welt vor der Welt?

Gibt es tatsächlich das Böse und Leute,

die wirklich die Bösen sind?

Wie kann es sein, daß ich, der ich bin,

bevor ich wurde, nicht war,

und daß einmal ich, der ich bin,

nicht mehr der ich bin, sein werde?

Als das Kind Kind war,

würgte es am Spinat, an den Erbsen, am Milchreis,

und am gedünsteten Blumenkohl.

und ißt jetzt das alles und nicht nur zur Not.

Als das Kind Kind war,

erwachte es einmal in einem fremden Bett

und jetzt immer wieder,

erschienen ihm viele Menschen schön

und jetzt nur noch im Glücksfall,

stellte es sich klar ein Paradies vor

und kann es jetzt höchstens ahnen,

konnte es sich Nichts nicht denken

und schaudert heute davor.

Als das Kind Kind war,

spielte es mit Begeisterung

und jetzt, so ganz bei der Sache wie damals, nur noch,

wenn diese Sache seine Arbeit ist.

Als das Kind Kind war,

genügten ihm als Nahrung Apfel, Brot,

und so ist es immer noch.

Als das Kind Kind war,

fielen ihm die Beeren wie nur Beeren in die Hand

und jetzt immer noch,

machten ihm die frischen Walnüsse eine rauhe Zunge

und jetzt immer noch,

hatte es auf jedem Berg

die Sehnsucht nach dem immer höheren Berg,

und in jeden Stadt

die Sehnsucht nach der noch größeren Stadt,

und das ist immer noch so,

griff im Wipfel eines Baums nach dem Kirschen in einemHochgefühl

wie auch heute noch,

eine Scheu vor jedem Fremden

und hat sie immer noch,

wartete es auf den ersten Schnee,

und wartet so immer noch.

Als das Kind Kind war,

warf es einen Stock als Lanze gegen den Baum,

und sie zittert da heute noch.

(2)Handke (Peter), La courte lettre pour un long adieu, Paris, Folio, 1986. (3) Bachelard (Gaston), La poétique de l'espace, Paris, PUF, 1961, p. 139
{Je prendrai mon temps pour revenir poster les vidéos de mes voyages, cette fois-ci... Ne m'attendez pas avant un long moment.}
La saison des promesses est advenue.

Beaucoup de choses en devenir. Un peu d'effroi dans les doigts engourdis qui n'ont jamais su battre la pulsation. Le cœur qui se serre en se surprenant (à peine, car je me connais trop bien) à éprouver autant de peur que de joie à réaliser ses rêves.

Ce matin, j'ai signé un contrat de traduction. Je le posterai demain. Je suis même plus heureuse pour mon bien-aimé Barrie que pour moi-même. Mon amour pour lui est inconditionnel.

Tant d'heures de travail devant moi et, toujours, si peu de temps.

Mais je suis vaillante.

Holly, bien potelée et hilare, reviendra, bientôt, amis, lecteurs et vilains de tout genre.
Si les trains ne déraillent pas. Si les avions demeurent sages. Si la grippe Zx' ne la tue pas. Si M. Golightly ne la perd pas sur une île - il pourrait être tenté, car vivre avec moi est épuisant. Il semble que les journaux soient aux adultes ce que les contes sont aux enfants : des épouvantails qui leur rappellent qu'ils sont des êtres faits pour la mort, que le monde est dangereux. N'est-ce pas évident, même sans eux ?
J'emporte avec moi beaucoup de travail : une pièce de théâtre à traduire, un discours à écrire, un roman au long cours qui divague, des corrections à prendre au sérieux... Je ne suis jamais en vacances et je le suis toujours. J'aime cette vie de flibuste au sein de mon propre univers, gros comme une main, mais qui peut exploser à tout instant. J'aime ne pas avoir cet âge qui devrait être le mien et qui ne le sera, je l'espère, jamais.
Je me sens vraiment pirate. Il me suffit de vraiment peu pour ressentir l'émotion et la vérité de mes jeux d'autrefois. Je me cache sous la table et je suis dans une cabane construite dans un arbre, au cœur d'une forêt J'ai toujours su jouer mieux que personne. Peut-être parce que j'ai toujours joué seule, enfant. Je n'ai jamais cessé depuis que j'ai découvert cette magie.
Hier, la journée fut douce et terrible. Souvent, les jours passent en moi entre ces deux extrêmes. Ce week-end, seulement deux films à mon actif: Black Jack (adapté d'un roman de Leon Garfield, pour qui j'éprouve une grande tendresse, et qui vaut plus que la qualification de "sous-Stevenson" qu'on lui a souvent attribuée ; j'ai mordu dans ce film comme dans un souvenir) au cinéma et Mariage à l'italienne en DVD.

Sophia Loren (fantasme de M. Golightly), qui brisa en son temps le coeur de Cary Grant, trouve un rôle magnifique ici ; elle y est presque aussi émouvante que dans La Ciociara. Mes larmes ont coulé sans que j'en sois d'abord consciente. Je fus troublée par cette émotion si discrète avec ma conscience. Je sais la raison. Filumena est une mère comme j'ai longtemps espéré en avoir une : elle finirait par venir et par briser les apparences de l'abandon, elle me regarderait de loin et prendrait soin de moi à distance. Non, je suis réellement une enfant perdue et cela me va.
Et, toujours, pour entrecouper les pages d'écriture, un épisode par-ci par-là de Kavanagh Q.C. avec l'extraordinaire John Thaw (fantasme absolu de Holly, hormis Cary Grant - et comme j'ai épuisé tous les épisodes de L'inspecteur Morse, Frost ou Lewis...) ou des Rues de San Francisco. Je songe, bien sûr, à Karl Malden, dont la disparition n'a pas fait assez pleurer, dont le visage a apaisé et illuminé mon adolescence. Acteur d'une humanité exceptionnel, notamment dans Baby Doll d'Elia Kazan. Son visage était comme la mer : la moindre vague s'y lisait et y laissait un message. Je l'aimais et le respectais.

Je ne suis décidément pas de mon époque...

Je pars prochainement pour explorer les cratères de mes rêves (Londres et ses Kensington Gardens, assister à la représentation d'une pièce de Shakespeare avec mon ami Robert et manger - des yeux seulement, oh dear je le promets ! - des scones ; l'Écosse et ses Castles, en espérant saluer Nessie ; Venise, là où je veux mourir).

Je vous offre, avant de partir, un bouquet d'images du temps jadis, le genre d'images qui m'entourent chaque jour de l'année. Sépia, noir et blanc.
Et vous ? En quelle couleur rêvez-vous ?





(Cette image, particulièrement, m'émeut : Peter prend le haut-de-forme de John, découpe son fond, et en fait une cheminée pour la maison de Wendy, qui est construite autour d’elle. On dirait bien que cette maison ressemble à celle que je construisais dans mon enfance, avec moins de moyens... Cf. mon billet suivant. On ne quitte jamais sa première maison, vous savez.)

Et si vous voulez retrouver les étés de votre enfance... rejoignez Jack Hollborn (toujours d'après Leon Garfield). Le temps de l'enfant n'est pas celui de l'adulte, c'est bien là tout le secret prosaïque de ces longs été d'enfance qui n'en finissaient - mes vacances d'été me semblaient être une autre vie possible - et ceux d'aujourd'hui, qui disparaissent en moins de temps qu'il n'en faut pour s'habituer à ce quart de saison mensonger. Une heure de la vie d'un enfant de dix ans représente en durée subjective cinq heures de la vie d'un homme de soixante ans... Ce n'est pas moi qui le dis mais Pierre Lecomte du Noüy... et je crois qu'il a raison. Il me suffit vraiment de très peu pour retrouver le chemin de ma maison... Je suis une nostalgique. Avec ou sans Jankélévitch. Mais je n'ai pas assez perdu pour l'être douloureusement...

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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