vendredi 29 septembre 2006
Cinéphile ou plutôt cinéphage, parce que le premier terme me semble trop louangeur eu égard à mes connaissances parcellaires, je viens d'acheter dans mes boutiques en ligne préférées deux coffrets (en zone 1, je le précise à toutes fins utiles, mais il est si facile de dézonner son lecteur que la possibilité en est offerte à tout le monde... D'autant plus que lesdits films possèdent des sous-titres français), dont je me permets de vous signaler l'existence, car ils contiennent de petits bijoux qui pourraient combler, je le sais, certains visiteurs des Roses de décembre.
  • Le premier est consacré à cinq films qui sont pour la majorité des adaptations de classiques de la littérature anglo-saxonne :
  • Treasure Island (1934) : le sublime roman de Stevenson dans les mains du réalisateur (le dernier, puisque plusieurs travaillèrent sur le projet) d'Autant en emporte le vent, Victor Fleming ;

  • David Copperfield (1935) : pas n'importe lequel, celui de Cukor, cinéaste chéri de Holly ! L'intégrale de son oeuvre a été rediffusée sur TMC, il y a peu de temps. Bien sûr, le regard de Cukor
    [W.C. Fields surprenant dans le rôle de Micawber]
    sur l'oeuvre de Dickens ne vaut pas celui de David Lean, auteur de deux très belles adaptations dickensiennes, De grandes espérances
    (Polanski, mlagré toute mon admiration, est très en-deçà des mérites de Lean) ;
  • A Tale of Two Cities (1935) : je n'ai encore jamais vu cette version cinématographique du roman de Dickens et je suis très curieuse du traitement qu'il a subi ici puisque je ne connais pas son réalisateur, Jack Conway. Précision : David O. Selznick l'a produit (que n'a-t-il pas produit ? Telle est la question.) ;
  • Marie Antoinette (1939) : un film de W.S. Van Dyke avec Tyrone Power (je l'imagine très bien dans la peau de Fersen) et Norma Shearer (elle manqua de peu l'Oscar pour son rôle) ;
  • Pride and the Prejudice (1940) : alors que nous avons pu apprécier le film de Joe Wright et adorer le téléfilm de la BBC, il restait à découvrir cette version ancienne de Robert Z. Leonard, avec Laurence Olivier dans le rôle très convoité de M. Darcy.
Autre coffret, toujours pour quasiment le prix d'un DVD français :

Je l'ai acheté pour les films de Jack Arnold, qui est l'auteur d'inénarrables classiques du film d'horreur ou d'épouvante, bien que cette expression, je m'en rends compte, soit dévalorisante et un peu fausse, car l'effroi ici n'est qu'un prétexte à une mise en scène tout à fait dévouée au récit et une certaine perfection dans l'exposition de celui-ci, quand parfois, dans d'autres films, des trucages trop spectaculaires tentent de détourner notre attention d'une réalisation molle ou d'un scénario fissuré.
Tarantula : une réalisation de Jack Arnold, également aux commandes du film suivant. Inoubliable ! Ceux qui sont allergiques aux pattes poilues devront passer leur chemin... A noter la présence du très jeune Clint Eastwood, bien que non crédité au générique !

The Incredible Shrinking Man : d'après le roman de Richard Matheson*, qui est à mes yeux l'un des meilleurs auteurs dans sa catégorie (science-fiction, étrange, fantastique ; quelqu'un de délicieusement infréquentable), ancêtre révéré de Stephen King** - l'hystérie en moins. Beaucoup de points communs entre ces deux oeuvres qui se font écho.

Deux images qui sont de celles qui écaillent à jamais l'inconscient :

The Mole People (1956) : Virgil W. Vogel


The Monolith Monsters (1957) : John Sherwood ; j'ignore tout de ce long métrage et de son réalisateur et je m'attends pas à autre chose qu'à une série B ou Z. Monster on the Campus (1958) : de Jack Arnold, toujours, mais dans un film qui a une réputation moindre et que je vais bientôt découvrir.


Après tout ceci, ne vous étonnez pas si je suis moins prolixe !

* L'intégralité de ses nouvelles est éditée aux Editions J'ai lu. Vous ne regretterez pas votre achat si d'aventure vous succombiez à ces trois volumes. De même, je recommande avec le plus vif des enthousiasmes ce roman épatant au romantisme exacerbé, teinté de fantastique :

** Il lui consacre quelques pages dans son Anatomie de l'horreur.

Les roses du Pays d'Hiver

Retrouvez une nouvelle floraison des Roses de décembre ici-même.

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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