mercredi 30 novembre 2005


















Un site étonnant, où l'on peut, en toute légalité, télécharger des tas de documents libres de droits.
Il y a même les Mother goose stories de Ray Harryhausen !
Certes, il vaut mieux acheter le DVD, mais faute de mieux, je trouve cela extraordinaire. Internet est un medium révolutionnaire !
Ray Harryhausen est un des précurseurs de la technique du stop motion, qui demande une patience de bénédictin. On ne peut qu'être admiratif devant le résulat de ce dur labeur.
Les contes de l'horloge magique de Stanislas Starewich (le pionnier en la matière) sont également disponibles en DVD. Ces oeuvres apportent de la poésie dans ma vie.
Peter Lord (Wallace et Gromit) ou Henry Selick (L'étrange Noël de M. Jack) ne font pas mieux.

King Kong est sorti en DVD zone 1 et zone 2 et, encore une fois, entre les deux éditions, je préfère de loin celle de nos cousins américains. Je suis très sensible aussi bien au contenu qu'au contenant. Je suis gâtée : pour environ 20 euros, j'ai acquis le beau coffret en métal, doté en sus de cartes postales et autres joyeusetés. Si j'avais acheté le zone 2, j'aurais été gratifiée d'un hideux emballage : (cf. http://images.amazon.com/images/P/B000BNSP30.08._SCLZZZZZZZ_.jpg) Certes, le film eût été le même et c'est bien là l'essentiel, car ce film est un classique du genre, mais je suis une collectionneuse ! Parlons du film ! Nous sommes en présence d'un mythe. A l'époque, tous les moyens techniques ont été employés pour faire vivre cette créature, entièrement animée. Le film est une réussite. Non pas que le film soit exempt de défauts ou de naïveté mais il demeure fascinant, bien qu'il me soit particulièrement difficile d'expliquer pourquoi il retient captif le spectateur. Il me semble que nous sommes en présence d'un "récit" qui fait appel aux ressorts les plus simples (et les plus efficaces) qui nous font mouvoir, tous et toutes, dans une fiction : une histoire qui tienne la route. Je ne parle pas de vraisemblance du récit ou de structure narrative, non mais simplement de cette petite chose qui nous oblige à tourner les pages d'un livre ou à demeurer assis face à un écran : l'envie de savoir la suite, ce que j'appelle la séduction d'une oeuvre. Le charme, c'est sa nature, procède de la magie et ne s'explique pas. Le cinéma est, plus que tout autre art, celui qui joue avec les illusions. Et qu'y a-t-il de plus fascinant qu'une illusion à laquelle nous succombons, bien que conscients de sa nature irréelle ? Nous ne croyons pas à l'existence de King Kong et, pourtant, nous nous faisons "avoir". N'est-ce pas un prodige ?

Jeanne Moreau déclare ceci à ses deux amants, dans le film de Truffaut, Jules et Jim : "Les anges passent chaque heure, à vingt et à moins vingt." C'est le film de François que j'aime le moins. Le personnage qu'incarne Jeanne Moreau me paraît sec comme de l'amadou. Victime de ne pouvoir ou de ne savoir aimer. Elle n'a pas reçu la grâce des anges... Il n'en demeure pas moins que le film est très beau, même s'il me met très mal à l'aise.

Princess Bride de William Goldman
Certains livres ont une âme ; ils semblent palpiter sous vos doigts. C'est le cas de celui-ci. Ecrit dans un style affable et très humoristique (l'auteur intervient régulièrement et se fait passer pour le traducteur d'un fameux Morgenstern qui n'a jamais existé et qui serait l'auteur du livre que nous sommes en train de lire !), l'histoire est un merveilleux conte de fée(s), qui échappe à tous les clichés du genre (grâce à cette histoire à double fond que l'on peut lire en accédant au second degré), pour ne garder que l'âme d'enfant, en quête de merveilleux, qui aspire à entendre une histoire extraordinaire. Vous n'oublierez pas de sitôt votre lecture. Ne pas aimer ce livre signifie n'avoir aucun goût !
L'auteur est un scénariste hollywoodien : il a écrit notamment le scénario de Butch Cassidy and the Sundance Kid.
Le livre a précédé le film. Goldman a écrit le scénario, bien entendu. Il a été très soigneusement réalisé par Rob Reiner, plus connu notamment pour le film Quand Harry rencontre Sally, une comédie douce-amère plutôt réussie, pour qui aime ce genre - ce qui est mon cas... Le livre et le film sont tout à fait propices pour cette période qui précède Noël. Accompagnés ou non de biscuits découpés dans de la pâte sablée et d'un chocolat chaud, au coin du feu. A noter la présence de Peter Falk, égal à lui-même, dans le rôle du narrateur... et de Robin Wright, Mrs Sean Penn à la ville, qui trouva ici son premier rôle au cinéma, après de longues années passées dans un Soap-opera.
 "Je ne les accompagnais pas souvent. À l’époque, nous ignorions toutes les superstitions des gens du pays : personne ne posait le pied sur l’île et cette dernière était censée ressentir cette répulsion. Elle portait un nom gaélique qui signifie : « L’île Qui Aime À Être Visitée ». Mary Rose ne savait rien de tout cela et adorait cette île. Elle avait l’habitude de lui parler, de l’appeler sa chérie et de bien d’autres termes affectueux."
Mary Rose


"Lob est très petit et, probablement, personne n'a jamais eu l'air aussi vieux, sauf un nouveau-né."

Dear Brutus


Le lien de Barrie avec Shakespeare n'a jamais été aussi ténu que dans cette pièce, dont le titre se réfère explicitement à une pièce du propriétaire du théâtre du Globe. Enchanteur, le baronnet l'était assurément, mais Barrie était plus tragique qu'il n'y paraît au premier abord. Son tempérament sied bien à la lecture du grand William. Certes, Shakespeare n'est pas que tragique ; il a écrit de charmantes (et grinçantes) comédies, mais tout le monde se doute bien que la comédie n'est que la tragédie masquée. Le rire naît de la cruauté ou de la crudité des situations et / ou des personnages ... La douleur seule est positive, ainsi que l'écrit et le démontre Shopenhauer.


J'aime à répéter cette citation, qui me paraît dire l'essence de notre existence :

«La vie est une tragédie pour ceux qui sentent et une comédie pour ceux qui pensent.»
Horace WALPOLE



Les roses du Pays d'Hiver

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Dilettante. Pirate à seize heures, bien que n'ayant pas le pied marin. En devenir de qui j'ose être. Docteur en philosophie de la Sorbonne. Amie de James Matthew Barrie et de Cary Grant. Traducteur littéraire. Parfois dramaturge et biographe. Créature qui écrit sans cesse. Je suis ce que j'écris. Je ne serai jamais moins que ce que mes rêves osent dire.
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